Une étudiante du cégep de Rimouski qui a été hospitalisée d’urgence après avoir bu plusieurs shooters pour ses 18 ans veut montrer que « ça n’arrive pas juste aux autres ».
Jamais Clara Chaperon n’aurait pensé qu’elle pouvait perdre la carte et se retrouver à l’urgence après avoir bu de l’alcool. Elle n’a pas l’habitude d’en consommer de façon excessive.
« Ça n’arrive pas juste aux autres. Je n’avais jamais entendu parler de coma éthylique. Ça ne m’a même pas effleuré l’esprit. Je me disais, au pire, je vais vomir et ce sera tout », témoigne l’étudiante en éducation spécialisée.
Vendredi dernier, elle fêtait ses 18 ans et elle a bu une dizaine de petits verres d’alcool entre 17 h et 21 h. Après avoir été malade, elle a pris une pause et comme elle se sentait bien, elle a continué de boire. Vers 1 h 30, en marchant pour retourner à la maison, elle s’est soudainement sentie très mal.
« J’ai eu une méga douleur à la poitrine, qui m’a coupé le souffle. Je me suis mise à hyperventiler. Je me suis couchée par terre et j’ai perdu connaissance », raconte-t-elle. L’amie qui l’accompagnait a contacté les services d’urgences.
Elle s’est réveillée plusieurs heures plus tard à l’hôpital de Rimouski.
Sa mésaventure l’a fait réfléchir. Elle a passé sa journée de fête de 18 ans à l’hôpital, et ses parents, inquiets, ont dû se rendre à son chevet.
« On s’imagine souvent que c’est quelqu’un qui est sans connaissance au bar et qui n’est plus capable de marcher, plus capable de parler. Clairement, ce n’est pas ça du tout. Ça aurait pu arriver dans son lit et que personne ne s’en rende compte. C’est ça qui est inquiétant », a dit sa mère, Isabelle Patry.
Sensibilisation
Après avoir laissé retomber la poussière, elle a décidé d’écrire une publication sur les réseaux sociaux dans le but de sensibiliser les jeunes.
Le directeur général d’Éduc’alcool Hubert Sacy salue sa sortie publique.
« C’est très heureux et très malheureux. C’est malheureux qu’il faille ça pour qu’un geste de sensibilisation soit posé. C’est très heureux, car on peut regarder derrière soi, s’autoflageller ou essayer de faire quelque chose pour rendre service aux autres, ce qu’a fait la jeune Clara et c’est ce qu’elle pouvait faire de mieux dans les circonstances », a commenté M. Sacy.
Voici la publication complète:
https://www.journaldequebec.com/2019/10/02/un-coma-ethylique-pour-ses-18-ansBagikan Berita Ini
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