
À la lumière des données compilées par la direction du CIUSSS Mauricie – Centre-du-Québec, la situation était toujours problématique jeudi avant-midi. Un peu avant 11 heures à l’hôpital de Trois-Rivières, 60 personnes occupaient des civières alors que la capacité maximale est de 45 patients. Le taux d’occupation était donc de 133 %. La situation n’était pas plus rose du côté de l’hôpital du Centre-Mauricie, alors que 25 patients se retrouvaient sur des civières, pour un taux d’occupation de 132 %. Les plus petites salles d’urgence du Centre Avellin-Dalcourt de Louiseville ainsi que du Centre Christ-Roi de Nicolet débordaient également avec des taux d’occupation de 125 % et 150 %, respectivement. Par contre, la situation était moins critique au Centre de services du Haut-Saint-Maurice à La Tuque alors que seulement deux des sept civières étaient occupées. De plus, aucun patient n’était sur une civière au Centre Cloutier-Du Rivage.
Les temps d’attente pour voir un médecin ont également été passablement élevés au cours de la journée de mercredi. À Trois-Rivières, les patients cotés P3 et P4 – statut attribué à des cas plus urgents mais qui ne nécessitent pas une intervention immédiate – ont été pris en charge après 4 h 02 et 5 h 31 alors que les cibles sont de 30 et 60 minutes. À l’hôpital du Centre-Mauricie, les patients ont dû attendre 2 h 49 et 4 h 37.
Par contre, les patients cotés P5 – soit les cas les moins urgents – ont été vus par un médecin après 2 h 01 à Trois-Rivières et 2 h 34 à Shawinigan en moyenne au cours de la même journée. La cible pour ce type de cas est de 120 minutes pour les deux établissements. Selon Caroline Paquin, porte-parole du CIUSS – MCQ, ces résultats sont attribuables à plusieurs facteurs, notamment par la présence d’un médecin pour quelques heures dont le rôle est de voir ces patients dont l’état est jugé moins urgente afin de désengorger les salles d’attente.
La porte-parole du CIUSSS attribue en grande partie cette grande affluence dans les salles d’urgence au nombre élevé de personnes qui veulent consulter un médecin en raison de symptômes grippaux.
«Nous sommes encore là-dedans. [...] Au cours de la journée, il peut y avoir beaucoup de patients sur des civières car ils attendent qu’un lit se libère pour eux sur les étages car ils sont en attente d’hospitalisation. Un meilleur topo [plus fidèle de la réalité] se fera vers 18 h ou 19 h après que les médecins aient donné des congés», explique-t-elle.
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