«On est en pourparlers. […] On a déjà demandé premièrement des explications au CIUSSS, mais aussi un dédommagement pour le temps perdu», a brièvement fait savoir le président par intérim de la fondation, Paul-Armand Girard.
«On sait qu’il y a un problème technique. On ne sait pas combien de temps ça devait prendre, mais ça devait être complété avant les Fêtes… Les barrières sont encore debout. Ça va bientôt faire trois mois…», a-t-il ajouté.
Pour le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ), la première action est de régler les problèmes avec les barrières. Il s’agirait d’un dysfonctionnement entre la borne de paiement à l’intérieur de l’établissement et les barrières.
«C’est une problématique de communication entre les deux éléments. Il y a divers scénarios présentement. On est à la recherche active de la solution […] Les gens travaillent à remettre le système en fonction le plus rapidement possible, mais malheureusement, on n’a pas de date précise», a indiqué Guillaume Cliche, agent d’information pour le CIUSSS MCQ.
Après coup, le CIUSSS MCQ va analyser la situation et les répercussions. On va également analyser s’il y aura des dédommagements.
«On discute avec eux (la Fondation) de la situation et on les tient informés. […] Il est trop tôt pour savoir s’il y aura des pénalités ou non à l’entrepreneur. Ça va faire partie de l’analyse. C’est un contrat qui vise 18 sites. On va analyser ça de façon organisationnelle et non pas locale», a fait savoir M. Cliche.
La situation fait des utilisateurs heureux certes, mais amène également des frustrations. Des employés ont confié au Nouvelliste être amers vis-à-vis la situation. Des montants pour le stationnement sont pris directement à chaque période de paie pour les employés qui ont une vignette alors que le stationnement est ouvert à tous et qu’il déborde plus souvent qu’à la normale.
«C’est un peu frustrant pour nous qui payons... d’autant plus que nous n’avons pas toujours de place le matin», a témoigné une employée qui préfère garder l’anonymat.
On crie à l’injustice dans certains cas. Des employés auraient même demandé à être remboursés pour les montants payés alors que le stationnement était gratuit pour tous les autres usagers et employés.
«Au niveau de la politique de stationnement, il n’y a pas de remboursement possible. On donne accès à des places de stationnement, mais ça ne garantit pas nécessairement une place», a affirmé Guillaume Cliche.
«C’est une situation qui est malheureuse et on tente de la régler le plus rapidement possible. Pour l’instant, on cherche des solutions pour que tout rentre dans l’ordre, mais il y aura une analyse de ces demandes-là. Il ne faut pas hésiter à faire la demande auprès des gestionnaires», a-t-il ajouté.
Quant au manque de stationnements, on affirme du côté du CIUSSS que ce n’est pas le nombre de véhicules qui fait déborder l’espace disponible.
«C’est plutôt la manière dont les gens se stationnent qui donne ça. On ne voit pas les lignes, les gens prennent deux places de stationnement et ainsi de suite… C’est plus à ce niveau-là qu’il y a une problématique. C’est plus ça que de l’achalandage trop accru. Le nombre de véhicules ne remplit pas l’ensemble des places disponibles», a expliqué M. Cliche.
Malgré tout, les utilisateurs ont quand même été généreux envers la Fondation depuis le début des travaux.
«À notre surprise, on a remarqué une augmentation des dons à la Fondation depuis que les barrières sont levées. On en déduit que certaines personnes se disent qu’elles vont donner à la Fondation parce que le stationnement est gratuit. On reçoit quand même des montants. Par contre, ce ne sont pas des montants qui couvrent les pertes», a conclu M. Girard.
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